Je ne saurai jamais si j’étais jolie, encore à l’état de manuscrit, est régulièrement entrecoupé de saynètes retranscrites comme si elles étaient extraites du texte d’une pièce de théâtre. Je me suis donc interrogée sur la typographique particulière à cette écriture.
Le Lexique des règles typographiques en vigueur à l’Imprimerie nationale indique simplement que les actes se numérotent en chiffres romains, grandes capitales, les scènes, elles, se numérotant en chiffres romains toujours, mais en petites capitales cette fois. C’est l’occasion de me tourner vers le dictionnaire d’Orthographie de Jean-Pierre Lacroux [**] que m’a récemment signalé Pascale.
Dans son article sur « Acte », il confirme les indications du Lexique déjà cité et les complète largement.
J’y apprends que si, dans les références « acte » et « scène » restent en minuscules, dans les « titres en vedette » (je comprends les « acte » et « scène » au sein d’un texte rédigé sous forme de pièce de théâtre), « acte » s’écrit tout en majuscules, l’auteur ayant le choix de numéroter ou non en toutes lettres, sauf l’ « ACTE PREMIER » qui lui, doit s’écrire intégralement en lettres.
Enfin, autre particularité, dans une pièce en un seul acte où les scènes constituent les divisions principales, la numérotation se fait en grandes capitales.
Ma phrase devient donc : ACTE II (…) scène
Note : Je ne trouve aucune indication sur les règles typographiques applicables aux didascalies. Je les note en italiques, centrées sous les titres en vedette, avec une largeur de paragraphe réduite à gauche et à droite (cf la copie d’écran en illustration).
J’ignore si c’est la bonne manière de faire. Wikisource, guide typographique, confirme les italiques et donne quelques indications qui vont dans le sens de ma mise en page.