Je me demande si je dois maintenir ce pluriel sur « poisson ».
Je cherche d’abord la construction dans Antidote et la trouve dans l’article sur « connaître » pour illustrer sa forme pronominale : « S’y connaître en : avoir acquis de bonnes connaissances dans. Elle s’y connaît en littérature américaine. » Dans le cas de la littérature américaine, le singulier est évident, puisqu’il s’agit d’une matière.
Dans ma phrase, si j’avais écrit « en ichtyologie » [**], le singulier s’imposait aussi ; mais là ?
La locution est répertoriée dans l’article « connaître » du Petit Robert mais ne donne pas de réponse dans ses exemples. Le XMLittré propose lui « s’y connaître en péché » (singulier — un seul suffit, sans doute, pour s’y connaître), « en plaisirs » et « en hommes » (au pluriel — c’est effectivement toujours mieux de connaître plusieurs plaisirs ; les hommes, je ne me prononcerai pas). Le TLF ne donne pas d’exemple pertinent pour répondre à ma question.
Je sens que la solution m’appartient, sans règle particulière à appliquer. Et je peine à trancher… Aller ! C’est décidé, je vais utiliser « ichtyologie » : mes lectrices qui suivent ce LexCy(que) ou s’y connaissent en poisson(s) sauront à quoi s’en tenir !
Ma phrase devient : Tu n’y connais décidément rien en ichtyologie.